Joyeuse lumière

Combien de fois, nous les femmes, avons-nous tenu le flambeau d’une lumière vacillante, au cœur de nos familles, au milieu de nos combats, dans la pénombre du doute ! Modestement, sans artifices ni porte voix, nous avons été dociles et souples au vent de l’Esprit, au souffle de la Vie. Certes ce n’est pas l’apanage des femmes, et combien d’hommes ont osé, comme nous, proclamer un message d’amour, là où l’aridité des cœurs et la défiance faisaient loi !

Elles sont venues au matin de Pâques, avec leurs aromates. Elles se sont levées tôt, elles y sont allées à plusieurs, et leur cœur brûlait. Elles se sont senties au retour dépositaires de la plus grande des missions : parler, transmettre, convaincre que oui, quelque chose de grand avait eu lieu !

De quel courage étaient-elles habitées pour affronter le découragement et l’orgueil des hommes !

Ce sont elles qui nous disent aujourd’hui : oui, l’Église s’est construite aussi sur notre courage de femmes, sur notre confiance, sur notre inépuisable désir de transmettre. Que le flambeau de Pâques s’embrase à nouveau et que sa lumière illumine une Église hésitante !

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Chantal Fauré